mercredi mon amour

Mercredi.

clubpoulet_thumb3Boulevard Montmartre. 20:00 devant le O ’Sullivan. On se retrouvera, tu verras, ce sera bien.

Tu es beau là, dans la lumière du soir qui monte. Nos corps inconnus, nos yeux qui se découvrent, dans la distance des lieux publics. L’interdit de la situation rend la rue belle et la ville amie. Soir de match, quoi… une bière ? En me noyant dans tes petits yeux bleus, je garde mes gants, comme témoin d’une réserve, d’une façon de ne pas me donner à toi, pas tout de suite.

tu es celui que j’aurai pu aimer. celui qui m’aurai trompé  ?

J’ai envie que l’on vive quelque chose d’unique. une sorte de truc ou dans 10 ans, dans 20 ans, tu ne me tromperas pas. Comme d’habitude. je suis à côté. Tu as bâtis 17 ans. tu ne détruiras pas ça en un revers. non.

la vie compte plus que ça.

liberté

Petit matin. Paris. Ma ville. défile sous mes roues. Mon vélo est fou, il es libre depuis longtemps.

Rue Richelieu. je ne sais plus ou j’allais, mais j’y allais. droit devant, ne pas y penser. droit devant, la liberté s’ouvre…  Et plus je pédale, plus c’est une évidence.. tout est ouvert, souple, à ma merci. Le soleil brille, brule cette ville,  belle, et brulante sous moi.

Paris., je réalise combien je t’appartiens, combien toi, tu m’appartiens. nous ne faisons plus qu’une. toi, mon vélo et moi. ne sommes plus qu’un…. un élan de liberté.