Forta, Salvador, et cætera…

on a pris les billets pour le Brésil.

Pourtant depuis un mois, on n’y crois pas. on n’y crois plus. toutes les affaires, dans le sac. sur le pas de la porte. et merde… on en fait quoi de ces souvenirs ?

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Depuis le 21 aout, on a mis tous ces effets dans un grand sac. et depuis… quoi … il y a eu cergy, le 30 aout. et puis voilà, septembre est arrivé, avec ses premières noirceurs, ces petites angoisses de solitude. on se demande si on ne devrait pas laisser la chance à..

on se revoit le 1er septembre. faiblesse extrême. ça aura tenu… 10 jours. et puis… tout est à refaire. que ce soit à reconstruire, ou à déconstruire. tout est à refaire.

30 septembre. Depuis, c’est froideur, indiférence de mon côté. ou plutôt protection.

de ton côté. des efforts. Suis-je prete à les considérer ? à t’écouter ? à te donner une place dans ma vie. toi, qui ne correspond à rien de ce que j’attends.

je n’oublierai pas mes affaires dans ce sac, je ne laisserions pas oublier ce « il te reste tes affaires ici et je ne veux plus les voir, donc je te demande de venir les prendre »

 

Et toi. qui me dit que si ce n’est que pour un déjeuner, ça te fait trop de mal. « on » est interdit alors on s’interdit, on se bloque, on s’efface. Va-t-on s’oublier ? on se reverra. demain. dur. très dur.

Et puis il y a toi, je rêve, une traversée, un curry dominical, mon doudou. toujours là, doux malgré le temps qui passe. le 86.. immuable, seuls les codes changent.

 

elle m’a dit de l’écrire.

A force de raconter toujours les mêmes histoires, elles m’ont dit : « écris le et relis toi, tu verras l’état dans lequel ça te mets et comme tu es capable de tout oublier en 24 heures ». Alors je vais faire ça, je vais me l’écrire.

Hier soir, après une semaine bien compliquée, on a décidé de se voir.

Le week end passé, j’étais chez ma sœur. Je n’ai pas eu une nouvelle, et le gout qui me restait en bouche était son « Il ne va pas falloir que tu me prennes trop la tête » quand nous étions sur skype, en train de prendre deux aller-retour pour le Sri Lanka le vendredi précédent. Visiblement, je lui avais dit quelque chose qui ne lui avait pas plu.

On vient de prendre deux aller-retour pour le Sri Lanka, un voyage que peux peuvent se permettre… et … quoi ? la tronche.

Le dimanche soir, je suis rentrée tôt, étonnée de n’avoir pas de nouvelles après que je lui ai répondu « je rentre en fin d’après midi dimanche »… Fut un temps où il serait venu me chercher en moto à la sortie du train… mais je pense que de moi, il se balance pas mal.

Donc arrivée dimanche à 19h à Paris, après un week-end bizarre dans le sud, avec le cou tout bloqué. Il fait super bon, comme une fin de dimanche d’été. Dans l’élan, je lui envoie un petit message pour savoir comment s’est passé son week-end. Juste comme ça, parce que j’ai envie et parce qu’il fait bon. En retour, un message succinct, le sien a été « fatigant » et je n’aurai pas plus d’attention en retour. Si le mien a été bon, on s’en balance après tout. Il m’explique qu’il va rester tranquille chez lui ce soir. Fort bien, je n’avais pas du tout l’envie de venir briser cette quiétude. j’avais hâte aussi de me trouver au calme chez moi après ces quelques jours agités.

Dans son message je comprends qu’il souhaite que l’on se fasse une soirée dans la semaine. Voilà quelques temps que l’on a perdu l’habitude de se voir si souvent qu’avant et de mon côté, ce côté occasionnel me pèse de plus en plus. j’ai comme l’impression que notre relation régresse et est en train de s’échouer sur les bords de nos vies. Je ne trouve ni ça beau à regarder ni bon à ressentir. ça me rend triste.

ça me rend d’autant plus triste que j’ai du mal, beaucoup de mal à être maitresse de ma vie ces temps-ci. Je me bats pour que les instants m’intéressent, j’ai l’impression de subir. j’ai l’impression d’être dans une zone sombre où même le soleil ne perce pas. Si je pouvais, je m’endormirai pour toujours. Je ne vois pas l’issue.

Lundi soir, je propose un footing sur le canal, c’est non.

Mardi soir je propose un footing sur le canal, c’est non. Je préfère rester chez moi même s’il me propose que l’on se voit, à demi mots.

Mercredi soir, je propose une virée à Longchamp, c’est non. Il vient quand même me chercher en moto. A ce moment là on s’était dit qu’on se ferait peut-être un resto en fonction « de l’heure et de l’humeur ».. L’humeur n’est pas là, ça se terminera chacun chez soi. Pensant que j’aurai pu participer à lui changer les idées, j’insiste. Lui explique que c’est trop bête. « Qu’est ce qui est trop bête ? » me dit-il .. « Que l’on se voit si peu, on se perd »… réponds-je. « On se perd ??? » me dit-t-il  » Tu me perdras si l’on passe un soirée où je ne prends pas de plaisir »… Que c’est beau un homme qui se regarde continuellement le nombril.

Arrive ce jeudi soir magique. Il passe me prendre au bureau. Je suis de bonne humeur, je sens qu’il ne va pas trop bien, je redouble d’efforts pour ne pas l’accabler avec mes humeurs. Je suis fatiguée par ma semaine, et par mon état du moment. J’essaie d’être légère, ça ne fonctionne pas, j’essaie de me rapprocher physiquement, ça ne fonctionne pas. Visiblement, la seule chose que je peux faire pour le soulager, c’est l’écouter me raconter ses histoires de boulot. on boit du bon vin blanc, puis du champagne. au détour d’une conversation, il me demande si mon week-end a été bon. Je réponds évasivement, pas envie de l’accabler. Et puis tout à coup, il me demande si je me fais bien draguer en ce moment… je ne relève pas, je lui dis que oui et je souris. puis il me demande si j’ai couché. La conversation ne m’intéresse plus. Je lui demande « tu voudrais que je te dise si j’ai couché ? ça te ferai quoi si je couchais avec n’importe qui ? ».. Il me répond « Rien, ça me ferai plaisir pour toi ».

Je ne supporte pas cette réponse.

La soirée est brisée.

Je pleure.

Je suis tellement déçue. La seule occasion ou il se tourne vers moi, ou je semble l’intéresser. c’est quand il s’agit de savoir avec qui j’ai couché. et je sens qu’il est sincère quand il me dit qu’il s’en fout.

on est sur des planètes définitivement différentes. A partir de là, tout me fait souffrir.

Et dire qu’on a deux aller-retour pour le Sri Lanka qui nous attendent pour dans un mois. Mais, putain, on va en faire quoi ?

Il ne tentera pas de se rapprocher de moi. Pas un geste verbal, non verbal… c’est le mur glacial et une nuit de ronflement profonds qui s’en suivent. J’ai mal au ventre, j’ai mes règles, ça n’aide pas. Réveil à 4h du matin pour prendre un doliprane, j’ai du mal à me rendormir et lui, est là, dort comme un bienheureux. Même s’il est contrarié dans sa vie en ce moment et que pas mal de choses le tracassent, je comprends cette nuit là, en le regardant dormir, que je ne fais pas franchement partie de ses tracas.

C’est à peu près ce qu’il m’a dit quand on était sur le canapé plus tôt dans la soirée, « Tu vois c’est exactement dans ce genre de situation que je me dis que je suis mieux seul que mal accompagné ».

Lendemain, sans mots. tout fait mal. Je pars, sans prendre de douche, comme un symbole.

Qu’est ce qu’il se passe en moi après cette soirée ?

Je suis triste car je comprends, encore un peu mieux à quel point je ne suis rien pour lui.

Je suis triste car je n’arrive pas à communiquer avec lui.

Je suis triste car je n’ai pas eu le courage de tout planter.

Je me calme car je sais que je connais la solution, tout doit cesser.

j’attends d’avoir la force.

Et je reçois un message « dommage que cette soirée se soit terminée comme ça ».

Ben ouais dommage. vraiment dommage.

 

 

 

 

 

trop d’huitres

est ce que je vous aime ? vous ai aimé ? vous aimerai ?

mars, demain avril. les mois passent et moi je regarde tout ça passer.

il y a eu l’hiver, le froid, les bas, les bulles.

il y a eu l’hiver. les larmes. les rires. le chaud.

A Noêl, il y a eu les huîtres… on a cru que tout était terminé… parce qu’on le sentait depuis le retour de Masirah… Et puis il est resté des huîtres.. Ila  fallu les manger. je t’ai appelé ..  » Trop d’huîtres » disait mon message…

Et on a remis ça. je crois que l’on n’y croyait ni l’un ni l’autre mais, on avait un peu froid, tous les deux et c’était Noêl… alors on s’est réchauffés.

Puis le temps a continué de passer…  on s’est dit qu’on irait bien faire un tour en mer…

les Caraîbes… on s’y est retrouvé en février.

On en avait envie depuis longtemps. on était contents. on était ivres qand on s’est retrouvés sur ce brik goellette du milieu du siècle. Le temps nous a rapproché, nous a distancé, nous a devancé.

on est rentrés, contents, étonnés de cette entente.

les huîtres sont revenues, c’était mars.

Les yeux me font mal. Je sais que l’on ira nulle part. on joue contre la montre. Une séance de cinéma, Django, pas comme tu l’entendais, et c’est le drame.

on ne construit rien. tout est remis en question à chaque seconde.

Crash au décollage. rebelotte.

 

Il

VA

FALLOIR

Y

METTRE

FIN.

 

Je n’ose pas, je ne veux pas, je n’ai pas la force, je ne peux que regarder…

je suis PARALYSEE…

 

un peu comme si

C’est une peu comme si je t’avais attendu. trouvé. perdu.
Senti, aimé, touché du bout des doigts, juste pour savoir que c’est toi.
Un peu comme si ta voix déchirait mon présent. chaque jour, chaque seconde.
Tu me manques. tu me manqueras, tu vas me manquer longtemps, mon amour.
Ce soir, je n’ai qu’une envie. Que tu souffres moins que moi.
Ce soir je t’aime, je te hais, je te veux. Je te veux tout entier, je ne te veux pas, je ne veux pas briser.
Toi, ton corps, ton odeur, tout entière, j’aime.
Et je n’ai pas le droit de dire.

 
Alors je te regarde aller, les larmes au bord. Tu passeras, ta vie est là bas.
ça me fait tellement souffrir que l’on ne s’appartienne pas. ça n’arrivera pas.
Jure moi que dans une autre vie, on aura le droit de s’aimer, j’audrai le droit de t’aimer, de tout mon corps, de toutes mes heures. Jure le.

il est l’heure


Il est l’heure où l’on ouvre les yeux. ils sont lourds. on se réveille apès un long sommeil. par reposant pour autant.

On se dit qu’on n’a pas aimé assez, qu’on n’a pas pris le temps d’aimer comme il faut celui qui laisse un gout amer… Si seulement. Arréter les « si ». croire en la vie telle qu’elle est.

je ne peux cesser de croire que l’on se retrouvera dans une autre vie et que l’on aura le droit de s’aimer, sans limite, à l’abandon. de s’aimer comme on devrait. on se reconnait tant.

j’ai tellement aimé ton odeur, ton gout, ta surface, tes paroles, tes épaules. tes bras tes mains. Et de me dire qu’aujourd’hui c’est moi qui mets fin à tout ça… je n’ose pas y croire. mais il le faut. ton monde, il faut le respecter. J’aurai tellement aimer te rencontrer autrement, avant.

Je te laisse, je nous abandonne. et je t’aime.

je n’ai pas le droit à toi dans cette vie.

un an bientôt, ni plus ni moins

Je suis rentrée du désert… J’y ai laissé quelques larmes et quelques questions sans réponse.

Retour 7 jours plus tot que prévu. 10 jours plus tard que ce que je voulais.

Ce qu’on va faire, c’est que l’on va revoir notre copie.

Tu m’as maltraitée, mal parlé, pas soigné, mal aimée, dédaigné, meprisé… je t’ai haï, je t’ai vomi, je me suis endormie… jusqu’à aujourd’hui. La fatigue ne me quitte pas… comme si mon corps entier devait amortir l’onde de choc de ce voyage à contre courant.

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Je me suis retournée vers mon autre, celui que je ne dois pas aimer. surtout pas. l’avenir est bien dangereux.

je lui ai demandé d’être patient, de m’aimer encore de m’aider toujours, de ne jamais me laisser. Si seulement… dans un autre espace temps… dans un autre monde, dans une autre vie. mon dieu, on aurait pu… tant de choses.

Je ne peux pas vivre d’exclusivité.

Il va falloir faire peau neuve. repartir de zero, from scratch, ground zero comme je t’ai dis.

 

Mon voisin.

2009-BMW-R1200RTdVoilà 7, 8, 9 mois peut-être que l’on se voit, que l’on se croise. Je monte chez lui, la journée de travail abattue, on prend notre temps, un resto, un indien à emporter, une voiture pour un week-end en Bretagne, un avion pour un séjour dans le Sahara occidental, en Oman. Ici ou ailleurs.
On partage notre amour du vent, celui des notes de musique électro, l’envie d’ailleurs, le besoin de parler ou d’écouter. le confort de nos corps qui commencent à se connaître.
On partage notre quotidien depuis ces mois.
Il m’emmene sur sa moto, on boit un champagne gagné sur un pari. Ces paris ne l’amusent plus. Ce champagne reste dans le frigo. La soirée au cours de laquelle nous l’ouvrirons n’arrivera peut-être jamais.

Nous ne nous aimons toujours pas. Nous parions toujours sur cet impossible désir de liberté, surtout lui.
Plus le temps passe et plus je sais que nous nous ne aimerons pas. J’attends trop, il n’a besoin de rien ni de personne, j’ai besoin qu’il compte. trop.

Un après midi de printemps, la moto qui vibre sous nous. la départementale qui défile, mes bras se cramponnent et viennent le serrer. Il regarde notre ombre sur la route et sourit. L’après midi à rouler me fait mal à la tête, le casque cogne, mais son corps contre le mien, c’est bien.
La voiture qui passe le péage, sa main sur moi. On rentre de Bretagne après un week end. presque en amoureux.

Je m’attache, je ne sais plus.
Je croyais qu’on étais libre …

Il me rejoint par surprise, à la Fresque pour diner. J’avais rendez-vous avec Marie et Jo et il m’a confié vouloir vérifier que je n’étais pas avec mon amant.
Une heure avant, il nous aurait trouvé les yeux dans les yeux.

Il me confie qu’il a de nouveau fait l’amour avec Estelle. que ça ne lui fait rien, que ça ne compte pas, que ça n’a duré qu’une nuit. ça me met en rogne. Je ne comprends pas.
De mon côté, je fais de même…
Mais je ne le supporte pas.

 

On ne va toujours nulle part, mais plus ça va, plus je trouve que l’on prends un peu trop de temps pour ça.

avril mai juin juillet

Juillet déjà… Depuis mars, il a filé le temps, ce salaud.

Ni plus ni moins, rien, aujourd’hui c’est l’absence.

D’un côté, on n’a pas supporté l’absence de sentiments, l’arrivée de l’été, les 24h du mans, ce footing sur le canal de l’Ourcq, ce “ça va vraiment commencer à me faire chier”…

On récupère les pires de coups, les “je t”aime, je te quitte”, les “on n’est pas faits pour être ensemble dans cette vie là”…

on se demande.

on s’interroge

on ne sait pas

je t’aime

je m’attache à toi

PEU IMPORTE

YOU MEAN …. PEU IMPORTE ?

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