Place du théatre édouard 7

Passage_Edouard-VIIJe ne sais pas depuis quand on se parle. Des mois bizarres. Tu me donnes de l’air.

Ça doit faire quelques mois. Marrants, mais rien de vraiment plus. De l’air entre les échanges, distendus, sans élan majeur, pas d’accroche, et pourtant, une sorte de complicité légère, comme si, y’avait un petit truc. Bon, mais là, tout fait trop mal, c’est donc la distance qui dicte, le secret, la légèreté. On ne parle pas vraiment des morts, ni des trucs importants, mais de rien, de cette rencontre rigolote. On est le 24 août.  Après un été lourd, tu me fais du bien Dear. Cet apéro sur les grands boulevards me font porter ce sourire sympa de celle qui trouve un peu de légèreté au milieu des lourdes peines.

On n’a même pas diné ensemble. Ça nous suffisait bien largement à tous les deux cet apéro qui s’éternisait. Mais c’est drôle comme, en remontant vers les hauts, la goutte d’or, je me suis dit que tout ça, c’était plaisant.

Béber, ce soir là tu m’as fait sourire.

Un mois qu’on l’a enterrée. merde.

Toi, je ne te connais pas vraiment mieux. Je sais juste que là, ce soir, tu me plais.