ce percheron là.

D’emblée, je n’aurai pas parié sur ce percheron là.
à première vue, pas très volumineux…
à gratter, car oui, on ne peut s’empêcher de gratter….
Quelques nombreuses années de distance, pas à se découvrir non, à rester de vrais étrangers. sans un mot plus au fond que l’autre.
on couche, les uns avec les autres, pas toujours entre nous.
toi les elles, moi les ils.
mais pourquoi toi ?
il y’en a des choses au dedans…
un délice de lecture,
un corps à tater ad-vitamaeternam.
une envie de voler à laisser sur place ce goéland.
Envie d’écouter, lire, se sentir d’un bout à l’autre de l’océan, d’un bout à l’autre de l’orient express, d’un bout à l’autre d’un long, très long courrier, d’un bout à l’autre de la ligne 4, d’un bout à l’autre d’une vie, pour voir si ça passe.
ma drogue n’est rien, et en face, il n’en est rien. j’ai peur.
au pire, on meurt.
tu viens ?
et ce trop grand besoin de liberté, on en fera quoi ?

liberté

Petit matin. Paris. Ma ville. défile sous mes roues. Mon vélo est fou, il es libre depuis longtemps.

Rue Richelieu. je ne sais plus ou j’allais, mais j’y allais. droit devant, ne pas y penser. droit devant, la liberté s’ouvre…  Et plus je pédale, plus c’est une évidence.. tout est ouvert, souple, à ma merci. Le soleil brille, brule cette ville,  belle, et brulante sous moi.

Paris., je réalise combien je t’appartiens, combien toi, tu m’appartiens. nous ne faisons plus qu’une. toi, mon vélo et moi. ne sommes plus qu’un…. un élan de liberté.