ère et colère

ça ère, ça colère. ça ne désemplit pas.
Il ne rentre pas, elle le supplie : dans toute sa vie elle le prie.
il est las. Va t il l’aimer suffisamment pour ça ?
Comme si dans ses gestes à lui c’est elle qu’elle voit.
Il ne sait pas voir tout ça.
Mes mains hésitent, mon corps refuse, mes mots s’égarent
Et tes yeux naïfs aimants ne font qu’un tour.
Ils m’observent, s’étonnent et tombent dans en peine.
Ma colère rentre en dedans, tourne en rond, ne veut pas trop déborder.
Mais c’est moi dans toi et je ne peux pas.
C’est tout ce que je hais, en moi qui m’attire en toi.

liberté

Petit matin. Paris. Ma ville. défile sous mes roues. Mon vélo est fou, il es libre depuis longtemps.

Rue Richelieu. je ne sais plus ou j’allais, mais j’y allais. droit devant, ne pas y penser. droit devant, la liberté s’ouvre…  Et plus je pédale, plus c’est une évidence.. tout est ouvert, souple, à ma merci. Le soleil brille, brule cette ville,  belle, et brulante sous moi.

Paris., je réalise combien je t’appartiens, combien toi, tu m’appartiens. nous ne faisons plus qu’une. toi, mon vélo et moi. ne sommes plus qu’un…. un élan de liberté.