Tu m’as rendu folle.
Ce qui pouvait me sauver, tout ce qui pouvait rendre bon en moi ce qui trépignait depuis des années, tu l’as noyé.
3 jours sans te lire, t’entendre ou te comprendre m’ont fait refermer la porte à cette ouverture béante née lorsque je t’ai rencontré.
Alors quand ce soir, tu m’as répondu, enfin, pour me dire que tout était vain. Que le corps comptait plus que tout et que la complicité n’était rien sans cette frénésie hormonale, ça ne m’a… fait… rien
Ton corps je n’en veux pas.
Ton esprit, ne veut pas se pencher. ni dans cette voiture, qui échappe au carambolage, ni dans ce préfabriqué au milieu des dunes, ni encore dans cette salle de bain bourgeoise.
Notre façon d’être identiques, clones, amis, proches, comme complices de longtemps…je n’en veux plus de toutes façons.
Je t’en veux d’être toi. Un autre m’aurait emporté dans les méandres de nos désirs. Avec toi c’était froid, on regardait trop loin, on ne vivait pas. on ne faisait que croire aux lendemains. Un potentiel malsain.
Nos lendemains ne vivront pas. En le disant, en silence, tu fais la besogne pour deux. merci.
Je me sens de nouveau vivante, libérée, libre…
Je peux de nouveau me sentir respirer, me revoir dans la glace.
Et non moins malheureuse, morte.
bonne route petit muscle.